Samedi 29 juillet à 14h dans le quartier et à 15h30 au Square Roser
Entre 15h30 et 22h, des spectacles et des concerts auront lieu sur l’esplanade Roser ou à l’école Malala, dans le quartier du Landy, à Aubervilliers.
Pour se mettre en appétit, la Compagnie La Rafale arpentera les quartiers de la Plaine et du Landy, proposant trois formes de 20 minutes durant lesquelles s’entremêlent un récit, une improvisation musicale et un geste plastique qui questionneront l’habitat et la vie des quartiers en pleine évolution depuis quelques années et à un an des Jeux Olympiques.
La Compagnie Gyntiana proposera deux spectacles retraçant l’histoire des Jeux Olympiques. Tout d’abord avec la figure légendaire de Mohamed Ali, combattant des poings et des mots qui a vu au fil des ans le poids des coups peser sur un corps surdimensionné. Cette proposition sera suivie de la présentation d’un poème de Jude Joseph sur le combat Ali – Forman de Kinshasa, le fameux, Rumble in the jungle. Le deuxième spectacle racontera, lui, un épisode de l’Odyssée d’Homère où les jeux sportifs sont décrits pour la première fois dans la littérature universelle. Une proposition interactive et ludique pour tous les âges permettant de pratiquer les sports olympiques, de danser et de plonger dans les aventures d’Ulysse.
Une épreuve de poésie aura lieu. De 1912 à 1948, les épreuves artistiques faisaient partie des épreuves olympiques (littérature, musique, sculpture, architecture…). Nous avons invité neuf binômes du monde entier présentant chacun un poème d’un auteur contemporain : France, Congo Roumanie Allemagne, Brésil, Luxembourg, Afghanistan, Haïti et peut-être plus se dépasseront à travers des formes artistiques aussi diverses que la danse, le théâtre, la musique, la peinture ou la performance…
Enfin deux concerts de musiques du monde viendront clore cette journée éclectique et olympique :
– le groupe Eastern Chorba avec une musique sensible qui pénètre les cœurs et transporte les corps. Tantôt grave et entrainante, tantôt nostalgique et joyeuse, à mesure qu’ils changent d’instruments, et passent d’une langue à l’autre, leur musique reflète si bien les ambivalences et tourments de l’âme humaine. De formation classique, jazz ou autodidacte, les musiciens d’Eastern Chorba se réapproprient le répertoire traditionnel pour en faire autre chose.
– quant à Jawid Ghani accompagné de musiciens venus de France et d’Asie du Sud, il réinvente la poésie persane et française, les entremêle pour un voyage intérieur, linguistique et multiculturel.
Restauration à petit prix sur place.